Ce doit être une de ces heures que l’on nomme « le serein »…
Les yeux grands ouverts dans l’obscurité. Carnaval ou cohorte d’anges, de démons et de fantômes sur fond noir. Le sommeil en panne.
Musique. Silence.
Les premières lueurs de l’aube de cette journée de l’été tout neuf ravivent les traits indéfinis du portrait imparfait d’une obsession, d’une présence fausse, de la réminiscence du bonheur contre-fait et irréel mais lancinant…
La mélancolie est une couche-tard et une lève-tôt.
